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Projet 3H33

3h33 - Suite

D’abord, j’adresse un grand merci à toutes les personnes qui ont d’ores-et-déjà répondu à l’appel ! – qui m’ont répondu avec confiance alors même que je leur en avais dit bien peu… <3

Rappel des faits :

« C’est souvent lorsque les mortels sont pris dans les mailles du sommeil

que les Dieux viennent leur parler… »

A la suite d’un rêve énigmatique qui fit naître une sensation plaisante et quelques réminiscences d’un jeu où se mêlent lumière, musique et geste, mon esprit s’est mis à cogiter en divagations douces et pris la forme d’un projet en lien avec ma conception de la danse et d’un… « et pourquoi pas ?! ».

Il s’agirait de mettre en place un processus de "collaboration interactive et créative".

Des artistes-de-leur-vie de tous horizons m’ont répondu.

En bref :

Le but principal est la collaboration et l’interactivité entre les différents participants :

danseurs et autres artistes du mouvement de toutes sortes, musiciens-compositeurs, dessinateurs, cameramen, et toute personne créative capable de s’intégrer au projet tout en sortant du cadre.

De l’émergence de cette interaction naîtra une créativité qui dépassera la somme des parties.

Nous allons mettre en œuvre un procédé, un agencement, de manière à amplifier ce phénomène.

Le but de cette coopération, contrairement à la plupart des associations interdisciplinaires classiques, j’insiste, n’est pas le produit fini, mais bien le jeu collaboratif !

Ce qui est intéressant, à travers un dispositif tel que celui que je vous propose, fondamentalement, c’est de voir où cela peut nous mener. :)

En détails :

- La finalité est le processus lui-même. Il peut être concrétisé par un produit fini, qui pourrait être considéré comme un objectif et non comme un but ("regarder dans l’objectif" plutôt que de vouloir "mettre un but").

Il s’agit de mettre en place un mécanisme, d’initier un mode d’interaction.

C’est l’occasion d’une expérience individuelle, … qu’on peut vivre en groupe.

Si ça permet de mettre en contact deux artistes et rien que deux au total, bein le projet pourra être estimé accompli. Et on peut aller plus loin !

- Donnons-nous alors par exemple comme objectif de façonner un clip (?).

Là-aussi, je reste ouvert aux propositions.

- Un fil directeur, mené par un design.

Vous l’avez compris, c’est d’abord la mise en place d’une plateforme d’interaction générale.

On peut déjà discuter de ça. Première étape : j’envisage de créer un groupe FB.

Au sein de ce design, les points suivants :

- Contraintes créatrices, dont la synesthésie ;

- Propriétés émergentes et intelligence collective ;

- Modularité ;

- Co-construction ;

- Un message à passer.

- Parmi les premières contraintes créatrices, qui vont permettre de faire le lien entre les différents intervenants, il y a le principe de synesthésie. Je développerai les explications de ce concept, les critères créatifs plus tard. Il est pourtant le centre du rêve fondateur. Il est aussi l’acte permettant la création d’un langage interdisciplinaire.

Pour vous éclairer tout de même un peu du coup, la synesthésie, c’est la correspondance ou l’association de plusieurs perceptions sensorielles simultanées (volontaire ou non) (ou de stimuli (une couleur, un son, un chiffre, une émotion) ou la coexistence de plusieurs sensorialités dans une œuvre.

Finalement, la synesthésie, c’est déjà ce qu’applique le musicien quand il vit sa gestuelle comme une danse sur son instrument, et c’est l’essence même du danseur qui interprète en mouvement de son corps le jeu musical et sonore.

En mettant en place un protocole et un paradigme original, le processus lui-même entraîne une créativité qui dépassera probablement la somme de celles des individus y participant.

Même idée que celle des propriétés émergentes ; On y ajoute les complémentarités de compétences, le réseautage, la planification collective, etc.

- Modularité :

Chacun peut participer à son niveau d’implication désiré.

Un artiste, autonome, à l’autre bout de la planète peut entrer en interaction avec un autre et composer un module qui sera intégré ultérieurement.

Un musicien de Bordeaux, de Dakar, de Hanoï ou de Toronto peut travailler avec un danseur de sa ville et envoyer leur maquette, par exemple.

- Co-construction – évolution et progression du processus

L’idée, faisant interagir créativité et collaboration est, par exemple, que musiciens et danseurs travaillent main dans la main. Pas une simple improvisation interactive comme on le voit souvent. Plutôt une co-construction, avec des allers-retours d’informations et de propositions entre les différents artistes.

Les décisions stratégiques seront discutées et basées sur le vote ou sur le consensus.

- S’il y a un message à passer, il passe d’abord par l’exemple :

Les politisés pourront voir un exemple de démocratie participative ;

Les spiritualisés pourront voir un message d’union se concrétisant ;

Les intellectualisés pourront voir un problème en résolution à travers un nouveau paradigme ;

Les technicisés pourront voir un challenge multidimensionnel ;

Les artistisés pourront voir une occasion créative en soi…

C’est bon ? Tu y trouves ta place ?

"Commence, et l'impossible deviendra possible." Thomas Carlyle.

Il est normal d'avoir peur (devant l'inconnu). Mais la question demeure : que fais-tu de cette peur...?

- Quelques exemples de modularité et co-construction :

- "Bande annonce" de l'assoc' 3et4 pour le Téléthon 2008 - Vandoeuvre :

La chorégraphie est basée sur des modules qui ont été organisés collectivement autour de différents principes :

- des contraintes correspondant aux valeurs de l’assoc’ (partage, faire découvrir la variété des danses, spectacle et non démonstration, avec mise en scène, rythmé façon bande-annonce de film…, passage de la battle à la coopération) ;

- des modules à deux, des modules à plus, permettant à chacun de s’impliquer plus ou moins et d’optimiser les compétences dans les danses spécifiques ;

- du recyclage d’anciennes chorégraphies et notamment faire clin d’œil à notre chorégraphie phare de l’époque : Thriller – le public connaissant l’assoc’ croyait y avoir droit une nouvelle fois ;

- de la création d’effets visuels ;

- de la proposition de quelques originalités ou quelques raretés rigolotes (Rueda de Bachata, un cavalier avec deux cavalières, deux femmes en collaboration cavaliers avec un homme cavalière, présenter une passe "complicada" de Rueda de Casino, etc.) ;

- etc.

Le résultat laisse une impression d’histoire. Effet voulu, effet rendu.

- Mark Johnson et son projet musical multimédia, Playing For Change, qui met en scène des musiciens des quatre coins du monde dont il superpose les enregistrements pour diffuser un message de paix :

- Kutiman et son projet vidéo musical ThruYOU, où il recycle des extraits audios-vidéos qu’il colle et superpose pour composer des musiques originales :

Voilà, ces quelques exemples peuvent nous inspirer pour notre superbe projet !

“Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.” Dalaï Lama

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