top of page

Le Shikandō

 

 

Chic… quoi ?

 

Le Shikandō, c'est d'abord ma manière de concevoir l'aide thérapeutique : dans le mouvement.

- C'est le cas quand je me déplace jusque chez vous, ou que nous marchons ensemble pour parler de vos difficultés ;

- C'est le cas quand on participe ensemble à mes cours et stages d'épanouissement à travers les mouvements du corps ;

- C'est encore le cas lors d'un massage-de-relaxation-guidée, quand vous vous plongez dans vos sensations corporelles

 

 

Le Shikandō, ou "thérapie par le mouvement", à proprement parler, est une "Exploration Intégrative d'Epanouissement", et a d'abord été une discipline (thérapeutique) d'épanouissement et de développement personnel, de bien-être et d'éveil, qui tournait et tourne encore grosso-modo autour de la danse-de-couple, des arts martiaux et de l'éducation somatique

Certains disent que c'est de la "Danse de Pleine Conscience"...

La méthode de bien-être que je propose, dite simplement "intégrative"[1]  rassemble des concepts et des techniques  provenant de différentes méthodes et théories et sont organisées dans un ensemble logique. Elle a une grande valeur en termes de cohérence, d’efficacité, de créativité et d’adaptation à la personne et aux problèmes posés.

Dans la pratique psychocorporelle, sont souvent convoqués : La danse, les arts martiaux, l'éducation somatique... 

La danse est un moyen ludique de travailler sur son engagement, puisque toute danse commence par un engagement social et physique. Quant aux arts martiaux, ils sont connus pour leur richesse et leur valeur éducatives. Autre part importante et permanente : les exercices de prise de conscience du corps et de nos rapports au corps, à soi, à l'autre, à l'environnement, etc.

Dans la psychothérapie : celle-ci peut faire appel à des disciplines, théories, approches, techniques venant d'horizons différents, comme autant d'hypothèses et d'outils disponibles pour lire les processus en jeu et comme moyen d'agir sur eux.

Ainsi, on pourra convoquer les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles, les thérapies existentielles, la psychanalyse, la Gestalt-therapy, etc. mais aussi parfois s'autres dimensions, comme la dimension psychocorporelle [2], l'alimentation, la spiritualité, la philosophie, selon une approche humaniste...

A quoi ça ressemble ??

La psychothérapie ressemble à une psychothérapie classique en ce sens que nous allons tenter de résoudre vos problèmes (et y trouver la cause des causes afin de vous rendre autonome, avoir aspect préventif, etc.), à ceci près que :

- soit nous la réalisons chez vous,

- soit, dans 99,9% de mes séances, nous marchons ensemble en plein air, côte à côte.

Pratiquée de façon collective ou en coaching, la méthode est psycho-corporelle [2], et la séance ressemble à une séance d’atelier de "danse-de-couple"[3] ou d’arts martiaux, avec des moments pour pratiquer, expérimenter, s’exercer, et des moments pour échanger verbalement.

Les pratiquants et les spécialistes la rapprochent généralement de leur pratique. Ainsi, on l'a souvent assimilé : à la Sophrologie, au Yoga, à la Danse-fusion, à la Danse-thérapie, au Ju-Jutsu, à la Gymnastique Holistique, à de l'éducation motrice, à de l'Hébertisme, à de la méditation par le mouvement, au Wutao, et j'en passe... Dans ces cas, je réponds : "Oui, en effet, je le reconnais. Et pourtant, ce n'est pas uniquement ça..."

 

 

Le Shikandō, dans sa pratique psycho-corporelle se caractérise notamment par deux dispositions :

 

- Une attitude didactique, orientée surtout vers le travail de la sensation, et intégrative, ouverte aux différentes propositions didactiques existantes ;

 

- Un protocole comportant généralement :

 

- Une courbe d’intensité : on commence tranquillement, on monte en effort physique puis on retrouve le calme... ;

 

- Une multitude de situations didactiques, pédagogiques ;

 

- Un fil conducteur au sein de chaque séance, fil logique à travers des concepts transversaux et s’accompagnant d’une recherche permanente de bénéfices thérapeutiques et pédagogiques ;

- Un dénominateur commun entre chaque exercice, qu'on découvre progressivement et qui permet de pointer facilement l'Essentiel.

- Une conception holistique, qui tient compte de la « globalité de l'être humain » [2], car tout semble bien lié - "Tout ne fait qu'Un",  et car l'explication d'un tout n'est pas donnée par la somme des explications de ses parties ;

- Une volonté d'épanouissement ("thérapeutique " au sens large de bien-être : du soin (traitement) psychologique au développement personnel (comprenant des actions éducatives et préventives), etc.) [3] ;

- Une disponibilité à l'improvisation au gré des nécessités pédagogiques inattendues ;

- Avec, pour certaines séances, entre 1h30 et 3 heures pendant lesquelles pourront se rencontrer :

- de la relaxation pour apprendre à gérer son stress et savoir prendre du recul face aux situations variées ;

- de la "gymnastique douce" et "éducation somatique" (Antigymnastique de T. Bertherat, méthode Feldenkrais, Eutonie, Méthode de Libération des Cuirasses, Méthode des chaînes musculaires et articulaires G.D.S,.Body-Mind Centering, exercices de mobilité, etc.) pour ressentir et comprendre comment son corps fonctionne, protéger ses articulations et augmenter les économies d'énergie ;

- de la "danse-de-couple" [4] (Tango Argentin, Kizomba, Zouk Brésilien, Salsa, Lindy Hop, Blues, WCS, Danse Contact, Biodanza, Fusion, etc.), recherchant le jeu à deux, la connivence, le guidage fin et une façon esthétique, sensitive et expressive, créative et polyvalente de concevoir la danse pour qu’elle puisse s’adapter à n’importe quelle musique dansable ;

- une pause ! :D ;

- de la callisthéniedu gainage, de la quadrupédie et des exercices de locomotion, et d’activité cardio-musculaire basique polyvalente (type HébertismeCardio Force (HIIT x Circuit training), Street WorkoutCrossFit, version ergonomie, relâchement, coordination et présence).

De quoi s'assurer une pleine santé physique! ;

- des arts martiaux [5] (Aunkaï, Aïkidō, Aïkiwadō, Judō/Ju No Michi, MMA, Systema, Tai Chi Chuan,  etc.), en tant que moyen d'éducation du corps et de l'esprit, préparant l’individu à la confrontation à la réalité. A la fois réaliste, complet, souple et pacifique, axé sur des fondamentaux, le Shikandō permet d’approfondir l’apprentissage de l’ergonomie, de la sauvegarde de l’intégrité, de la maîtrise de la peur, du panache… ;

- des étirements, des automassages et massages-de-relaxation de pleine conscience (sans finalité médicale) ;

- et de la méditation ;

 

- dans l’idéal et selon les besoins et objectifs des séances.

 

Ces deux fondements sont l’occasion d’un échange entre pratiquants, en inspirant et en s’inspirant, et, tout en ouvrant un espace de communication et d’enrichissement mutuel des différentes écoles, il se préoccupe de fournir des sujets et outils de réflexion et d’établir des liens possibles entre les différentes pratiques.

 

 

En tant qu’outil pédagogique, elle permet une pratique mixte, cohérente et optimale. Elle fait par exemple le lien :

- entre les différentes danses de couple, autour de l’idée d’une danse ouverte, adaptable et d’improvisation,

- entre les différents arts martiaux, autour de l'idée d'un art martial à la fois efficace en toute situation (debout, sol, avec ou sans arme, etc.) et souple,

- entre danse et arts martiaux en bénéficiant de complémentarités, et en révélant les points communs,

- etc. (toutes les autres dimensions s’interpénètrent les unes dans les autres).

 

Prenant en considération l'individu dans sa totalité et à travers ses différents canaux de cognition (visuel, auditif, tactile, intellectuel, intuitif, etc.), une séance tente de répondre à de nombreux besoins pédagogiques, à différents sens de l'individu, à son corps, à son coeur, à son âme et à son esprit.

Aussi, entre chaque occasion d'exercice, le praticien accompagne et guide les pratiquants, les interroge, tisse des fils conducteurs, étaye les expériences et les leçons d'anecdotes qui ancrent le savoir, 

Ces interventions orales très riches donnent parfois l'impression au temps de se distendre tandis que les pratiques corporelles, tels des jeux d'enfants, paraissent toujours trop courtes. Alors, dans le souci de prévenir ce genre de sensation erronée, j'ai pris jeu d'appeler les pratiques des "conférences gesticulées". J'espère que, de la sorte, les pratiquants puissent apprécier chaque partie de la séance et sachent en tirer partie à leur juste hauteur.

 

 

En tant qu’outil pour l’émancipation, elle a pour objectif de mettre en place des processus de transformation : Le but est éducatif mais aussi thérapeutique et préventif, tout autant que pédagogique en technique de mouvement du corps (en danse, en arts martiaux, en arts du déplacement). Le but caché d’une séance est de faciliter l’expérience (sensation corporelle, état neuro-physiologique, rôle social…). La principale cible de la thérapie, c’est l’aspect sensitif (qui ramène à l’ici et maintenant) dans sa fonction de contact.

 

Nous prenons le pari qu’un travail corporel profond et raisonné, dans des situations sociales variées, encadré dans la bienveillance, est une excellente base et occasion de changement.

Il s’agit d’apprentissage profond à travers une multitude d’autres apprentissages, plus ludiques.

 

 

 

La pratique collective du Shikandō peut exister en format hebdomadaire :

Ce fût le cas de début Mars jusqu'à mi Mai 2015 à l'association Arc-en-Ciel à Maxéville (54), pour des séances de 2h. 

Cette pratique régulière permet de d'associer un véritable travail de fond avec une progression technique dans de nombreux domaines et une amélioration de la forme physique générale permettant une montée en puissance insoupçonnée.

L'aventure peut être renouvelée l'année prochaine.

 

 

La pratique du Shikandō peut aussi se faire sous forme de stage, thématique, à travers toute la France.

 

Voici quelques exemples de thèmes plus ou moins transversaux réalisés en stages :

- "Le Tango Argentin à travers le Shikandō", 

- "Initiation aux danses-de-couple",

- "Travail (préparatoire et fonctionnel) énergétique et musculaire pour les Arts Martiaux",

- "Pleine-Présence dans le mouvement",

- "Posture et mouvements simples (cueillir, marcher, lancer, etc.)" et "Posture et mouvements simples (marcher, se déplacer à deux, danser, etc.)",

- "L'appui" (l'appui au sol, l'appui sur l'autre - appui physique et appui social, de la prospérité mutuelle et de la complicité...),

- "StreetWorkout façon Shikandō" (Workout outdoor et mouvement fonctionnel, une version du Yoga sous forte contrainte musculaire),

- "Atelier de prélassement, et étirements :)"

- ou "Étirement et souplesse pour les gens raides".

 

 

Par ailleurs, il s'est avéré que le Shikandō se prête bien à l'accompagnement et au coaching sportif, quelle que soit la discipline, quel que soit le niveau, et à la dimension psychocorporelle en thérapie individuelle - Contactez-moi.

 

Le Shikandō, c'est une théorie, une méthode, un chantier conceptuel, une pratique, un art, une discipline, une méditation, un processus.

C'est une exploration intégrative d'épanouissement.

Si vous voulez en savoir plus sur ceci, cliquez sur ce bouton.

Quelques questions courantes :

A qui s’adresse ce type de thérapie psycho-corporelle?

Comment s'organise une séance?

Que veut dire le mot "Shikandō"?

Qu'est-ce que cette fleur, qui sert d'insigne?

Le Shikandō, dans son intérêt thérapeutique, peut être accompagné de séances de psychothérapie humaniste et intégrative individuelles, sous un format classique fauteuil/ fauteuil, en face-à-face, ou de façon déambulatoire, c'est-à-dire, par exemple, en se promenant en forêt.

 

Cédric propose ainsi de vous rencontrer, à domicile ou "en déambulatoire", pour ce type de séance, où vous pourrez parler ensemble de vos difficultés, dans un cadre plus isolé.

Notes de bas de page

[1] Voir le site d’Alain Gourhant : http://www.psychotherapie-integrative.com

 

[2] Cela signifie, pour résumer en quelques mots, qu’on passe par le biais du corps pour trouver le bien-être du corps et de l’esprit, en utilisant, par exemple, la sensation, l'attention, l'expérience sociale incorporée, la gestion du stress, etc.

En réalité, on s'intéresse non seulement au corps et à l'esprit, mais à toutes les dimensions de l'être humain, par exemple : 

physique/fonctionnelle, adaptative/créative, conative/volitionnelle, émotionnelle et affective, communicationnelle et sociale, cognitive et intuitive, et spirituelle.

[3] Que ce soit par l'aspect holistique, qui fait que nous travaillons souvent simultanément sur plusieurs dimensions de l'être humain, ou par la variété des situation pédagogiques, chaque pratiquant en tire des bénéfices différents selon ses propres caractéristiques.

[4] Je mets "danse-de-couple" entre guillemets car, bien que ce soit le terme consacré pour les "danses enlacées à deux", ce type de danse ne nécessite pas de venir pratiquer en couple. Les patients peuvent donc venir pratiquer même s’ils sont seuls et/ou célibataires.

(Par ailleurs, différenciant le genre (masculin/féminin) d'une part, du le rôle (cavalier/cavalière) d'autre part, les binômes peuvent se faire sans distinction de sexe.)

 

[5] Comme me l’indique un courrier du Préfet de la région Lorraine, daté d’octobre 2012, les arts martiaux servent uniquement de support à des fins thérapeutiques et ne rentrent donc pas dans le cadre du code du sport (art L 212-1 enseignement du sport contre rémunération).

bottom of page