top of page

只管道 - Shikandō, Dix milles formes vers une idée Essentielle

Ou la magie d'un nom.

(Work in progress - Travail en cours)

Voyons cette page comme de la poésie...

L’écriture originale du Shikandō est 只管道.

Ce mot en trois Kanji provient de deux termes que je connaissais provenant des Arts Martiaux asiatiques et de la méditation Zen.

只管

Shikan

« Rien que »

只管打坐, Shikantaza : Méditation zazen, où l'on se concentre exclusivement sur la position assise, sans chercher activement l'Éveil.
(Peut également s'écrire 祗管打坐). Shikantaza signifie : « Rien que assis ».

C'est une expression d'origine chinoise.

Shikantaza est la lecture sino-japonaise des mots chinois zhǐguǎn 只管 « par tous les moyens ; simplement ; uniquement concerné par » et dǎzuò 打坐 « s'accroupir, s'asseoir les jambes croisées ».

(On peut aussi le retrouver écrit qíguǎn dǎzuò 祇管 打坐 avec qí "dieu de la terre ; dieu local".)

Shikantaza est associé à l'école Sōtō, attribué au professeur de Dōgen, Tiantong Rujing (1162-1228) 

Contrairement à de nombreuses autres formes de méditation, le shikantaza ne nécessite pas une attention focalisée sur un objet spécifique (comme le souffle) ou sur une "logique" paradoxale impossible à résoudre de façon intellectuelle classique et poussant à l'intuition (Kōan) ; au lieu de cela, les pratiquants «s'assoient simplement ».

Shikantaza incite à s'occuper de soi-même simplement assis, sans but (indépendante des bénéfices ou de l'accomplissement d'objectifs ultérieurs), calme, dans une conscience ouverte. C'est une condition d'alerte, verticale, sans trace de paresse ou de somnolence.

La recherche est mise de côté d'une manière qui ressemble à un «abandon résolu du corps et de l'esprit» ; Ce lâcher-prise sans laisser-aller ni contrôle crispé est le parangon de l'exploration sans recherche.

Quoi que vous ressentiez, soyez présent à cela, sans abandonner la présence simultanée à tout votre corps [1].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Taza, c'est donc simplement « s'assoir ».

Et Shikan se décompose étymologiquement en deux idées : Shi, "unique" (只) et Kan, "tuyau" ou "contrôle" (管).

Kan est donc une racine connue des japonais et des chinois, mais aussi des vietnamiens, et des indo-européens pour qui khan rapporte au concept : « creuser ». C'est le \kan\ qu'on retrouve dans canne, canon, et surtout - qui me tient à cœur : canal.

Avec Shikan, on peut avoir l'impression de canaliser [2], l'impression de ramener tout à Un, de rassembler, à l'instar d'un entonnoir, d'un lit de rivière canalisé, d'une syntonisation.

« La Voie, le chemin »

(aussi bien au sens routier qu'au sens spirituel)

On retrouve ce Kanji dans les Arts Martiaux japonais (Aïkidō, Aïkiwadō, Judō, Kyudō, Kendō...), vietnamien (le Dao du Vovinam Việt Võ Đạo), chinois (le Tao du taoïsme)...

Il représente le mouvement.

Ce kanji est d'origine chinoise et selon l'écriture actuelle, le caractère  道 dào assemble deux clés, une sorte de pied, 辶 chuò, qui supporte comme un joyau orné, 首 shǒu.

 

辶 chuò « mouvement », Ce qui s'écrit maintenant 辶, chuò a été un assemblage de : « le pas », chì, 彳, et « l'arrêt », zhǐ, 止.

Le mouvement du Tao est déjà une alternance, une marche.

首 Shǒu, signifie « tête, chef ». Dans les inscriptions oraculaires, le caractère ressemble à une tête de singe, avec l'œil et les cheveux marqués. Sur les vases de bronze (~500 av. JC), il reste surtout des cheveux sur un œil, 目, mù.

Une tête, des pieds, l'image semble bien organiser la distinction précédente : le « chemin » ou ce que tracent les pieds conduits par une tête, « dire, expliquer » : les pas qui mènent à une idée.

Dans les arts martiaux chinois, en kung fu ou plus exactement en Wushu, un tao désigne un enchaînement de mouvements à valeur pédagogique, qui définissent un style.

On peut y voir aussi un principe (tête, chef) et un moyen pour parvenir à l'unité entre les deux principes Yin et Yang, les polarités qui se complémentent, puissances d'animation (mouvement) des événements cycliques, phénomène d'équilibre de croissance-décroissance et de transformation mutuelle : le dao est la racine du fameux Qi (Chi, Ki, du Qi Gong, du Tai Chi Chuan, de l'Aïkidō), "l'énergie" dans le sens de "flux" et de "différence de potentiel".

Enfin, dans une démarche de spiritualité, la Voie est tout à la fois le chemin que nous faisons dans la vie, sans vraiment connaître ni les étapes ni la date de l'aboutissement, et la façon d'avancer intelligemment le long de la route.

Selon ces acceptions, 只管道 Shikandō signifie « la voie où l'on cultive le "rien que" ». Rien que l'essentiel, finalement.

(Et ce, par tous les moyens habiles, utiles et opportuns (intégrés, et convergents), sans a priori sur la forme.)

(Voir l’article sur le nom "Shikandō")

只管道

 

 

 

Mais Shikandō peut aussi s’écrire en japonais de différentes façons.


Il peut ainsi prendre la forme :

自完道

Dans ce cas, il se décompose en :

- "Shi"/"Ji" : « Soi-même », qu'on peut retrouver dans des mots concernant l'autonomie, la liberté, le naturel, la conscience, etc., qui renvoient à soi-même

- "Kan" : « Totalité, complétude », qu'on va pouvoir retrouver dans des mots concernant l'accomplissement, l'achèvement, la perfection, l'intégrité

- "Shikan" : « Se donner entièrement »

- "Dō" : la Voie

Le Shikandō serait donc une « Voie du don entier », du « don entier à soi-même », où l'on se donne les moyens pour s'épanouir..

(C'est aussi découvrir sa complétude et sa perfection profonde.)

 

Comme il était gravé à l'entrée du temple d'Apollon à Delphes [3] : "Γνῶθι σεαυτόν", "Connais-toi toi-même".

La Méthode Naturelle de Georges Hébert organise la culture personnelle à l'altruisme en parlant d'"Être fort pour être utile".

De la même façon, en cas d'incident dans un avion, « Mettez votre propre masque à oxygène avant d’aider les autres », sinon comment serait-on capable d’aider qui que ce soit !

Il s'agit donc d'être entièrement présent à soi-même afin d'être en meilleure adéquation avec le monde, de pouvoir être ouvert à lui, et d'offrir sa générosité.

Autrement dit : "Charité bien ordonnée commence par soi-même" nous dit le proverbe. Quoi de plus essentiel...?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Ou encore :

私感道

 

- Ici, 私感 ; "Shikan" renvoie au concept d'"impression propre" (私 correspondant à « je, moi » ; 感, à la « sensation ») 

Pour atteindre ce même état d’attention, d'alerte, d'aguet, de vigilance, de conscience ouverte dont on a parlé plus haut pour le Shikantaza, le Shikandō utilise une forme active de la sensation.

C'est dans cette impression de soi, fruit de l'attention, entraînée par l'écoute des sensations, que nous pouvons ressentir la conviction ou l'évidence d'une "source illimitée de la conscience" sereine, équanime, celle-là que l'on trouve dans certaines formes d'éveil spirituel.

A noter que "Kan" 感 (impression) renvoie aussi à l'émotion, au sentiment, à la sensation.

Ainsi, par exemple, la démarche de découverte de l’essence du guidage en danse-de-couple passe par la sensation.

Lors de mes études universitaires en psychologie, j’avais écrit un mémoire avec le titre de "Psychologie du Point de Vue" ; Ca me semble assez proche du concept de "impression propre" (私感 ; "Shikan").

Le mémoire proposait une épistémologie, une théorie psychologique et une pratique thérapeutique plurielles et intégratives, et préconisait de faire le tour de l'objet avec des instruments récepteurs et des filtres multiples pour mieux l'appréhender. Chaque rencontre est unique et demande un contact actif où le tâtonnement oblige à l’ouverture et permet la mise en place d’une thérapie adaptée, personnalisée (et donc nécessairement intersubjective et co-construite).

Ici aussi, je propose aussi l'utilisation intégrée de différentes disciplines - ayant une composante corporelle (danses de couple, arts martiaux, kinésiologie, massages, méditations, etc.) ou ayant une composante psychologique (TCC, Psychanalyse, Thérapie existentielle, Relaxation, etc.).

 

- "Dō" : la Voie

Le Shikandō devient alors « La Voie de l'impression propre » [4].

A l'instar de la Communication Non Violente (Marshall Rosenberg), nous ne pouvons communiquer sainement que de là où on est : ce que j'observe, ce que je ressens, quels besoins/valeurs ces émotions révèlent ; quels de mes désirs je peux proposer à l'autre d'agir [5]...

Ainsi, notre parole peut être impeccable.

Il s'agirait donc d'explorer, d'expérimenter toutes les façons d'être à soi-même, selon les situations, les contextes et les agencements, d'intégrer différents point de vue afin de pouvoir se faire sa propre idée en perspective, sa propre impression.

Et d'y trouver l'essentiel.

 

- Ou encore :

止観

 

On trouve alors :

- "Shi+kan" : du chinois zhǐguān 止觀, utilisé dans le Bouddhisme, correspond à "garder son calme mental tout en observant l'univers" (cf. le Mohe Zhiguan), qui se compose de shi ou zhǐ 止 "arrêter; stabiliser ; śamatha" et kan ou guān 觀 "observer; contempler; vipaśyanā".

Ce terme, employé notamment dans le contexte de la méditation de l'école Tendai, signifie : « Acceptation sereine et observation claire ».

Il correspond en effet aussi au concept central de méditation bouddhique [6].

Cela répond bien au principe d'exploration du Shikandō : « La Voie de l'observation claire et de l'acceptation sereine ».

- Ou encore :

士感

Il se décompose alors en Shi+Kan+Dō, ce qui signifie :

- "Shi" (comme dans "Bushido", le code des principes moraux que les samouraïs étaient tenus d'observer) : « Spécialiste ; guerrier »,

- "Kan" : « Emotion, sentiment »

- "Dō" : la Voie, donc

On pourrait donc traduire cette écriture par « la voie de l'émotion du samouraï ».

(Je traduis ici guerrier par samouraï - c'est plus exotique... – ce nom provient du verbe japonais saburau ( 侍う (hiragana さぶらう ) ) [7] qui signifie « servir » à l’instar des policiers ou des pompiers.)

 

L'émotion est étymologiquement, littéralement, ce qui nous met en mouvement.

Dans le parcours, l'apprentissage et le perfectionnement du guerrier, qui, au combat, se doit de s'adapter, d'esquiver, d'être habile, véloce, etc., c'est donc quelque chose de fondamental, de primordial et d'essentiel.

- Ou encore :

士感度

 

se lisant cette fois-ci avec un "o" court.
Au lieu de se décomposer en Shikan+Dō, il se décompose alors en Shi+Kando et il prends une signification bien différente :

- "Shi" (que nous avons vu ci-dessus) : « Spécialiste ; guerrier »,

- "Kan+do" : « Sensibilité, impressionnabilité (d'une personne) ; sensibilité, réceptivité (d'un appareil) »

 

On pourrait donc traduire cette écriture par « la capacité sensible du samouraï ».

Au delà et en deçà des émotions manifestes (comme vu ci-dessus), la capacité à les entendre, à ressentir finement et rapidement ses perceptions, à les étendre toujours plus loin offre non seulement une compétence mais tout un potentiel beaucoup plus central et essentiel. 
Et il n'est pas besoin de chemin : tout est là.

Juste une présence.

Ici et maintenant.

Budō shōshin shū (武道初心集, soit Introduction à la voie des samouraïs) est un livre de Shigetsuke Taira écrit au xviiie siècle et publié à titre posthume.

En voici un extrait :

Le serment du samouraï
Je n'ai pas de parents, je fais des cieux et de la terre mes parents.
Je n'ai pas de demeure, je fais de Tan t'ien ma demeure.
Je n'ai pas de pouvoir divin, je fais de mon honnêteté mon pouvoir divin.
Je n'ai pas de fortune, je fais de ma docilité ma richesse.
Je n'ai pas de pouvoir magique, je fais de ma personnalité mon pouvoir magique.
Je n'ai ni de vie ni de mort, ma vie et ma mort ne font qu'un.
Je n'ai pas de corps, je fais de mon stoïcisme mon corps.
Je n'ai pas d'yeux, je fais de l'éclair mes yeux.
Je n'ai pas d'oreilles, je fais de ma sensibilité mes oreilles.
Je n'ai pas de membres, je fais de ma promptitude mes membres.
Je n'ai pas de lois, je fais de mon autodéfense ma loi.
Je n'ai pas de stratégie, je fais du droit de tuer et de protéger ma stratégie.
Je n'ai pas de dessein, je fais de la saisie instinctive de l'occasion mon dessein.
Je n'ai pas fait de miracle, je fais du respect de la loi mon miracle.
Je n'ai pas de principes, je fais de mon adaptation en toutes circonstances mon principe.
Je n'ai pas de tactique, je fais de la vacuité et de la plénitude ma tactique.
Je n'ai pas de talents, je fais de mon esprit prêt à réagir mon talent.
Je n'ai pas d'amis, je fais de mon esprit mon ami.
Je n'ai pas d'ennemis, je fais de l'imprudence mon ennemi.
Je n'ai pas d'armure, je fais de ma bienveillance mon armure.
Je n'ai pas de château, je fais de mon esprit inébranlable mon château.
Je n'ai pas d'épée, je fais de mon non-être mon épée.

Nous avons donc plusieurs significations possibles au mot "Shikando" :

只管道 - Shikandō, « la voie du rien-que »

自完道 - Shikandō, « la voie du don entier (à soi-même) »

止観道 - Shikandō, « la voie de l'observation claire et de l'acceptation sereine »

士感道 - Shikandō, « la voie de l'émotion du samouraï »

士感度 - Shikando, « la capacité sensible du samouraï »

​Une fois qu'on a vu toutes les déclinaisons, ne reste plus qu'une idée centrale, essentielle, un dénominateur commun, que l'on peut résumer ainsi :

しかんどう - Shikandō, « la voie de l'Essentiel »

Quoiqu’il en soit, peu importe le nom ;

Et peu importe même la discipline pratiquée et son manifeste, du moment que vous avez compris qu’elle n’a qu’un rôle indicateur et que ce n’est pas tant la voie que vous-même qu’elle indique.

Votre engagement, votre vérité, votre bonheur, personne ne peut vous l’enseigner ou vous le donner.

Pour chacun de nous, il nous faut le trouver par nous-mêmes en toute clairvoyance et indépendance.

[1] Maître Shengyen (1931-2009) : "Shikantaza n'est pas assis sans rien à faire; c'est une pratique très exigeante, exigeant de la diligence ainsi que de la vigilance.

Si votre pratique se passe bien, vous ferez l'expérience de la «chute» des sensations et des pensées.

Vous devez rester avec lui et commencer à prendre tout l'environnement comme votre corps.

Tout ce qui entre par la porte de vos sens devient une totalité, s'étendant de votre corps à tout l'environnement.

C'est une illumination silencieuse."

[2] Canaliser : concentrer, empêcher la dispersion, restreindre en suivant une direction précise, Rendre un cours d’eau navigable.

[3] Ce concept socratique, mot-clé de l’humanisme, aurait auparavant été exprimé par Chilon, Thalès et Héraclite d'Éphèse, et serait probablement plus ancienne encore.

Il est un tournant majeur dans l’histoire de l’esprit, vers son intériorité.

Une variante souvent reprise de nos jours, mais d'origine incertaine, ajoute : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux. ».

[4] A noter que : Les deux écritures associées 只管道 (voie où l'on cultive le "rien que") et 私感道 (Voie de l'impression propre) permettent de mettre en évidence certaines des composantes du Shikandō :

La recherche par la sensation (感), le principe de canalisation (管) et celui d'union, d'unité (harmonieuse) (只) permet de réduire l’envahissement de rengaines et d’images de la réalité trompeuses.

Le Shikandō offre des perspectives multiples, des occasions d’expérimenter des situations variées d’être à l’autre (par exemple face à une agression (geste martial), à une opposition, ou face à un jeu coopératif (geste dansé)) et donc d’être à soi, permettant aux sujets d’aiguiser leur discernement et d’améliorer leur adéquation à leur environnement réel et de construire et fonder leur rapport propre à leurs impressions.

[5] Qu'il s'agisse de clarifier ce qui se passe en soi ou de communiquer avec d'autres, la méthode de la CNV peut être résumée comme un cheminement en quatre temps :

  • Observation (O) : décrire la situation en termes d'observation partageable ;

  • Sentiment et attitudes (S) : exprimer les sentiments et attitudes suscités dans cette situation ;

  • Besoin (B) : clarifier le(s) besoin(s) ;

  • Demande (D) : faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l'action soit faisable dans l'instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d'une formulation des besoins la rend négociable.

[6] On dit que le Bouddha a identifié deux qualités mentales primordiales qui découlent d'une pratique méditative saine : Samatha, calme permanent, qui stabilise, compose, unifie et concentre l'esprit; Vipassanā, insight, qui permet de voir, d'explorer et de discerner.

Śamatha et Vipassanā sont deux «qualités de l'esprit» à développer par la méditation.

Samatha (Pāli) ou śamatha ( sanscrit : शमथ ; chinois : 止 zhǐ ) est un terme bouddhiste qui est souvent traduit par «tranquillité de l'esprit» ou «calme de l'esprit».

Le champ sémantique du shi tibétain et du shama sanscrit est la «pacification», «le ralentissement ou le refroidissement», le «repos». Le champ sémantique du né tibétain est «de demeurer ou de rester» et ceci est apparenté ou équivalent à la syllabe finale du sanskrit, thā.

On dit que Samatha est atteint en pratiquant la méditation en un seul point.

Vipassanā désigne dans la tradition bouddhique, ainsi que les pratiques de méditation qui y sont associées. C'est la deuxième étape des pratiques de méditation dans le bouddhisme, qui est utilisée après samatha, « la pacification mentale ».

C’est regarder quelque chose avec clarté et précision, voir chaque composant comme distinct et séparé, et percer tout au long de manière à percevoir la réalité la plus fondamentale de cette chose, au-delà du mirage de la Māyā.

C’est la contemplation de la nature du corps-esprit : l'impermanence observée dans les changements corporels et mentaux.

[7] Le samouraï (侍, samurai) est un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600. Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIIIe siècle), puis tsuwamono (強者) ou bushi (武士), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ».

Bushi et samouraïs sont souvent confondus mais ils correspondent à des périodes et à des fonctions différentes.

Je choisis d'utiliser le terme Samouraï car, à bien des égards, dans la réalité et surtout dans l'imaginaire, le Samouraï représente pour beaucoup l'excellence du guerrier.

 

 

"Le Tao a produit Un, Un a produit deux, deux a produit trois, trois a produit les dix mille êtres.

Les dix mille êtres fuient le repos et l'obscurité; ils vont vers le mouvement et l'éclat ; un souffle immatériel forme l'Harmonie."

Tao té king, (Livre de la Voie et de la Vertu), Chap.42, Lao Tseu.

verticalité.jpg
1024px-Delphi-temple-to-appolo1.jpg

Ruines du temple d'Apollon à Delphes, qui comportait l'inscription "Γνῶθι σεαυτόν" sur son fronton.

ob_350319_16265789-1182256898548907-4199
meditasyon-480x320.jpg
Ancre 1
bottom of page